Trois mois de défi, 100 épisodes, retour d’expérience

Il y a maintenant trois mois, je vous annonçais que je me lançais le défi d’enregistrer, avant ce début de mois de ramadan 1446, 100 épisodes de podcast. Maintenant que nous venons d’entrer dans ce mois béni, il est temps de rendre des comptes et de faire le bilan.

Résultats du défi

Attention mesdames et messieurs, roulement de tambour ! Voici les résultats de ces trois mois de défi !

Cliquer / toucher ici pour découvrir les résultats
Épisodes enregistrés : 13 / 100
Experts interviewés : 5 / 20

Je te l’avais bien dit que t’avais pété un câble ! Nullos va !

– Le type incrédule du fond de la dernière fois

Bon, on dira que j’ai quand même atteint les 10% de mon objectif. C’est déjà pas mal…

Rétrospection sur ces 3 mois de défi

J’ai consigné mes progrès dans un journal.

Je dois bien reconnaître que j’ai visé beaucoup trop haut pour ce défi. La situation initiale que j’ai exposée dans l’article d’annonce du défi a clairement été handicapante. Je pense que ce qui m’a le plus freiné est le fait que je connaisse très peu de monde et très peu de volontaires.

Durant toute la durée que j’ai allouée à ce défi, j’ai pris soin de consigner dans un journal l’ensemble des événements majeurs qui ont marqué chaque semaine.

Contexte défavorable, objectif inatteignable

Dans l’ensemble, je pense que la démarche que j’ai prise n’était pas réellement adaptée à mon contexte.

Comme mentionné plus haut, je connaissais trop peu de personnes et d’experts dans le domaine de la paternité. Ajoutons à cela le fait que je n’étais pas une personne très sociale au départ et qu’en plus, je préférais l’isolation dans les bibliothèques plutôt que la fréquentation des groupes et la participation aux événements.

Ajoutons à cela le fait que j’ai du mal à planifier et à m’organiser. La prise de décision se faisait au jour le jour et je ne planifiais pas sur le moyen / long terme. Un handicap sérieux pour qui souhaite se focaliser sur un objectif.

Durant toute la durée du défi, je ne voulais pas me forcer. J’ai gardé le même rythme depuis le début de crainte de piquer une crise de burn-out. Au final, mon emploi du temps n’était pas réellement celui d’une personne réellement investie dans son objectif.

Un point important qui mérite d’être mentionné est que la réussite de mon défi s’appuyait beaucoup trop sur des facteurs que je ne maîtrisais pas. Je ne savais pas quand je pouvais rencontrer des intervenants. Même quand je les rencontrais, je ne pouvais avoir aucune certitude sur le fait qu’ils souhaitaient intervenir pour le podcast. Et quand bien même ils souhaitaient intervenir, il fallait convenir d’un rendez-vous pour l’enregistrement, chose qui n’est pas garantie compte tenu des différents emplois du temps.

Des victoires malgré tout

Mon score a beau être ridicule, quand je regarde ce qui s’est passé ces trois derniers mois, je me rends compte que ce défi a été pour moi un bon moyen pour m’améliorer.

Quand j’ai commencé, je n’ai jamais enregistré de conversations de manière professionnelle et je savais encore moins monter un fichier son. Ce défi m’a poussé à me procurer le matériel et à apprendre à modifier les enregistrements pour en faire des épisodes dignes de ce nom. L’apprentissage fut relativement rapide je pense. Aujourd’hui, après enregistrement, je peux préparer un épisode accompagné de sa transcription en quatre heures environ alors que le premier épisode m’avait pris deux jours (sans transcription).

J’ai vécu une légère surcharge mentale alors que le défi venait à peine de commencer. Ce fût une bonne chose ! Elle m’a poussé à prendre du temps et à vraiment organiser mes idées et mes actions. J’en sors aujourd’hui avec un « système de suivi » qui m’a beaucoup aidé pour les interviews et la publication des épisodes.

J’ai cette sale habitude qui me dicte que derrière toute action doit se trouver un résultat certain. Ce défi était l’occasion de m’entraîner à m’en remettre au Seigneur et de plutôt me focaliser sur l’effort (chose que je maîtrise) que sur le résultat (chose qui m’échappe).

J’ai appris à sortir de ma « grotte » et à aller à la rencontre des gens, que ce soit dans le cadre d’une sortie entre potes, une participation à des événements ou même une invitation à un gala caritatif ! Mon Dieu qu’est-ce que ce fût bénéfique ! Je ne m’attendais pas à des conséquences aussi énormes pour le peu d’efforts que j’ai fournis !

  • Mon premier invité a ouvert la porte à trois autres épisodes en plus du sien grâce au réseau qu’il a développé via son association.
  • Mon troisième invité m’a gracieusement offert un joli visuel qui accompagne chaque publication. De ce visuel, j’ai créé une bannière et une icône pour le blog.
  • Les épisodes eux-mêmes sont des sources de savoirs qui ne me seraient peut-être jamais venus à l’esprit autrement que par le podcast et la rencontre des gens.
  • La crème de la crème, c’est ma participation à un podcast non pas en tant qu’animateur, mais en tant qu’invité. Il était inconcevable pour moi, treize semaine plus tôt, d’être devant un micro et de parler de mon projet et de mon blog pour des auditeurs autres que les miens !

En conclusion

Je ne dirais pas que ces trois derniers mois étaient riches en enseignements mais le peu que j’ai appris a eu un très fort impact.

La morale de cette expérience est d’adapter nos objectifs à nos contextes et ne pas viser trop haut. Je me souviendrai de ne pas attendre d’être sûr à 100% pour entreprendre des actions. Pour finir, je retiendrai surtout la puissance du réseau et de la rencontre des gens, qui font naître des opportunités qu’on ne s’imaginait pas possibles avant.

Merci Ô Seigneur, de m’avoir fait vivre cette belle expérience !

Bonus (cliquer / toucher ici pour afficher)

Est-ce que ta tête ressemblait à ça quand tu as découvert le résultat ?

Des résultats pareils, ça donne envie de pouffer de rire, non ?
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